Au n°3 de la rue Duluc, l'architecte Raoul Perrier a construit une maison avec une façade Art Déco originale.
Des médaillons ovales superposés entourés de guirlandes de fruits et de fleurs.
Sur la partie supérieure de ces ovales, des oiseaux (des geais?) enrichissent le décor.
La ferronnerie des garde-corps empruntent la spirale au vocabulaire Art Déco.
Fenêtres classiques à l'étage et arrondies au rez-de chaussée.
Ferronnerie de porte d'entrée simple et originale.
Au N°9 de la même rue Duluc, Raoul Perrier a réalisé une façade plus simple.
De petits bas-reliefs stylisés décorent seulement le rez-de chaussée.
Un œil de boeuf à pans coupés rayonne par la stéréotomie des pierres qui l'entourent.
Au 160 rue de Bègles, bâtiment original par sa couleur bleue. Certainement une entreprise avec son fronton découpé et ses 2 larges baies en rez-de-chaussée. (vers 1930)
Larges débords du toit. Modénatures cubiques dans le style Art Déco.
Frise à damier de carreaux de céramique qui en fait une façade originale.
Consoles de balcon avec lignes géométriques. Elles sont décorées de fleurs stylisées en méplat. Soit les deux courants décoratifs de l'époque.
311 cours de la Somme (1920) Le propriétaire a fait reconstruire la façade de son usine de matériel d'équipement industriel. L'atelier était situé au rez-de-chaussée et les bureaux à l'étage.
Des rosaces géométiques tombent des lignes incisées évoquant des chapiteaux sur leur pilastre.
20 et 22 rue Pascal Mothes (1931) Géo Contan architecte et Pincçon et fils entrepreneurs. Deux maisons jumelées avec à l'étage des baies à pans coupés.
Porte d'entrée en ferronnerie simple et rayonnante.
Les 2 garages au centre de cette façade symétrique sont décorés de frises de fleurs en méplat. Ils sont les symboles d'une nouvelle modernité.
Large panneau décoratif végétal sous une fenêtre à l'étage.
Au 147 cours de l'Yser, une petite maison en pierre a été construite par l'entrepreneur Marius Faure en 1931. De style Art Déco épuré, toutes les baies sont à pans coupés.
On retrouve 3 fois le même élément décoratif géométrique au premier étage.
Au 133 rue Mazarin, cette maison a été construite en 1930 par l'architecte A. R. Téoule, J. Giraud entrepreneur.
De larges baies avec des balcons cintrés, des garde-corps en ferronerie élégante. La porte d'entrée est encadrée de 2 colonnes adossées...
Un immense bas-relief de fleurs stylisées renforce la décoration de cette façade.
Au 15 de la rue Mazain, Henri Gaugeacq a construit en 1930 cet immeuble de 2 étages avec une façade presque nue. On retrouve la même maison au 14 rue Saint-Genès.
Les baies sont à pans coupés et la frise décorative en méplat sont des caractéristiques de l'Art Déco de l'époque.
En 1931, c'est le même architecte qui fait construire ces 2 maisons au 43-45 rue des Treuils. On peut noter la robustesse et la monumentalité des formes sur ces façades.
Seule la maison du 45 possède un garage. Toutes les ouvertures sont mises en valeur et le balcon ajouré reçoit une élégante ferronnerie.
La ferronerie de la porte participe grandement à la décoration. Elle est encadrée par des colonnes engagées et un fronton décoré de tubulures.
Une porte à charbon épousant parfaitement la décoration géométrique de la pierre, ce qui est exceptionnel à Bordeaux.
Au numéro 43, on retrouve sous l'avant-toit un fronton hors norme mais aussi des décorations en méplat. La mise en scène de la porte est monumentale.
Porte monumentale avec véritable ferronnerie Art Déco richement encadrée.
Un œil de bœuf avec des lignes courbes... comme un demi clin d'œil.
Large balcon ajouré où la ferronnerie reprend les lignes droites et les courbes de la pierre.
Au 67 rue Perey, tout près du boulevard, un immeuble Art Déco en béton se dresse sur 3 étages. Les murs lisses se terminent par un immense auvent à redents.
Des balconets abrités et ajourés sont à pans coupés.
Seule une frise décorative géométrique sculptée en méplat court sur la façade au dernier étage.
L'immeuble est précédé par une petite cour.
À l'angle de la rue André-Hible et de la rue Brun, l'entrepreneur P. Bonnecaze a constrruit en 1936 cet immeuble avec un traitement d'angle Art Déco et symétrie.
Décoration simple alliant lignes incisées et panneaux décoratifs floral en méplat.
Derrière le survitrage des baies, on devine le petit bois d'origine.
Rue Brun, échoppe surélevée sur un haut soubassement par l'architecte G. Sammabère vers 1935. La partie décorative se situe principalement à l'étage.
Au numéro 27 de l arue Brun, l'entrepreneur F. Vernet a construit en 1933 une demeure simple, uniquement orné d'un décor naturaliste en méplat.
Henri Darchand signe en 1933 les plans de cette demeure bourgeoise. Au rez-de-chaussée, on trouve le hall d'entrée et le garage.
La ferronerie aux motifs Art Déco est mise en valeur par des pseudo-pilastres. Un linteau décoré d'un panneau décoratif à pans coupés en méplat rappelle les ouvertures de l'étage.
Pilastres rainurés, frise de denticules et large décor en méplat pour la partie supérieure de cet immeuble.
Aux 9( à 97 rue de Marmande, en 1933, l'architecte R. Chevalier construit avec l'entrepreneur Bernard 3 immeubles en lotissement.
Possédant un escalier droit extérieur et un jardinet, ils sont bâtis sur le même plan que le lotissement rue Marcelin Jourdan à Caudéran.
Chaque façade a un étage et deux travées.
Chaque jardinet donne accès à l'entrée par un escalier et au garage symbole de modernité.
Chaque façade a une décoration différente de sa voisine : pilastre colossal à gauche, linteaux cintrés pour les ouvertures à droite...
Décor saillant de grappes de raisin pour la troisième.
Chaque ouverture est encadrée de moulures en creux et de décor en méplat ou saillant.
Rue Saint Genès, l'architecte A. Figet a construit cet immeuble pour un médecin (Bellon entrepreneur)
Les baies reçoivent des clés comme décoration.
La décoration en ligne incisées est simple.