Dans une rue reliant la rue du Bocage à l'avenue Charles De Gaulle, sur l'emplacement des usines A. Douilhet, fabricant d'obus pendant la 1ère guerre, fut construit un lotissement à l'entre-deux-guerres.
16 maisons bourgeoises composent ce lotissement. Ces maisons ont quasiment la même largeur de parcelle.
Si les plans intérieurs sont presque identiques, les propriétaires voulaient se démarquer par une façade différente de celle du voisin.
Devant chaque maison, un jardinet et une entrée pour le garage en rez-de-chaussée plus bas que la rue.
Décoration Art Déco avec panneaux floraux en méplat et bâtonnets reliant deux ouvertures.
Les maisons de Justin Paraire ont un style épuré et un peu lourd qui répond à l'esthétique de la fin des années 30.
Ce sont de larges baies décorées ici avec même des colonnes en gagées. La porte en ferronnerie a deux battants.
Ouvertures bien mises en évidence par une décoration à la fois géométrique et florale.
On accède à ces maisons souvent par un escalier droit amenant à un porche. La porte d'entrée est relativement grande.
Escalier raide amenant au perron. La porte en bois a deux battants
Le garde-corps utilise la volute de l'Art Déco et la barre du style paquebot.
Beaucoup de ces maisons ont un léger avant-toit.
La rose stylisée, symbole de l'Art déco est très présente sur cette façade.
Cet immeuble possède un étage supplémentaire pour marquer le milieu de la composition d'ensemble du lotissement.
Une décoration plutôt de style classique pour cet immeuble Art Déco.
Une forme de résistance à la modernité.
Fenêtre plus moderne juste à côté. Ferronnerie Art Déco, pseudo-balcon à pans coupés et décoration à la fois en creux et saillante.
Deux colonnes rainurées avec chapiteaux stylisés encadrent la porte en bois à deux battants.
Au rez-de-jardin, toutes les baies ont une clé d'arc décorée marquant ainsi une certaine unité.
Au bout de l'escalier une large porte mais avec deux impostes pour un seul battant.
Imposant balcon mettant en valeur la ferronerie.
Sculptures saillantes et balcon avec balustrade, un propriétaire qui ne veut pas entrer dans la modernité prisée dans l'entre-deux-guerres.
Deux maisons mitoyennes avec symétrie en miroir se différencient par leur décoration. Celle de gauche joue dans le registre plus classique et à droite dans l'Art Déco.
Chambranle concave et décoré à gauche, convexe et lisse à droite.
R. Chevalier signe 5 maisons dans ce lotissement. Il intervient aussi à la même époque au Parc Lescure.
Les baies à pans coupées sont mises en évidence par un rainurage à plat. 3 faisceaux en bâtonnets dégradés rythment la façade.
La décoration abondante est très saillante.