Que la vache soit sacrée en Inde, tout le monde le sait. On estime qu'elle produit 5 produits purs importants : le lait, le beurre clarifié (ghee ou ghi), le lait caillé, l'urine utilisé encore parfois en médecine et la bouse. Il n'est donc pas étonnant de voir le laitier circuler que ce soit en ville...
...dans les villages...
... ou bien à la campagne...
Le beurre clarifié (beurre chauffé puis décanté) est offert aux divinités de l'Hindouisme. Mais il est utilisé quotidiennement dans la cuisine indienne et il se conserve comme l'huile.
La bouse est traditionnellement utilisée dans les sols en terre battue et pour démarrer un feu. Ici à droite les galettes de bouses sèchent au soleil.
Ce sont les femmes qui confectionnent ces galettes rondes et les font ensuite sécher.
Pour éviter que les pluies de la mousson ne mouillent ces galettes, une protection est faite pour certaines.
On peut faire sécher les bouses en tout lieu.
À gauche une "maison à bouses" déjà entammée puis une plus récente.
Ces protections à bouses peuvent être produites avec une certaine originalité décorative.
Les vaches peuvent être en troupeau avec un paysan qui va les faire paître là où il peut.
Certaines fermes ont une structure pour élever et parquer leur troupeau.
Mais on peut voir différentes races de bovins être déplacées dans la campagne et pour cela emprunter le même réseau que les véhicules, ce qui ne semble poser aucun problème pour le berger ou les automobilistes habitués à ces rencontres.
Le concept de vache sacrée est né à une époque lointaine ou le bétail était d'une importance vitale pour l'économie des peuples hindous.
La sacralité de la vache doit son développement dans l'association de la vache avec le rituel brahmique et la figure sacrée du brahmane (prêtre).
Tuer une vache serait aussi grave que tuer un prêtre. De plus des produits comme le lait et le beurre sont insdipensables au culte.
À ces raisons anciennes se sont ajoutées d'autres facteurs culturels : la non-violence, le végétarisme, la vision de la vache comme modèle d'amour en raison des soins prodigués à son petit.
La cohabitation avec l'islam, qui ne partage pas ce principe, a accentué la valeur attribuée aux bovins.
Pour toutes ces raisons la vache en Inde est sacrée et elle le doit le savoir car elle fait ce qu'elle veut !
Traverser une route à son allure...
Se reposer en troupeau en attendant d'être nourries.
Essayer de brouter au mileu de la route...
Se reposer sur un terre-plein central.
Brouter sur le terre-plein central d'une voie rapide à 6 voies, oui c'est possible car l'herbe doit y être plus tendre !
Et s'il n'y a pas de terre-plein central central, ce n'est pas grave. On fait comme si.
Comme il n'y as beaucoup d'herbe en ville, on broute ce qu'on trouve.
Se promener en ville au milieu des chiens errants, ce n'est pas un problème.
Enn Inde, les automobilistes roulent à gauche mais la vache a le doit de rouler à contre-sens.
Si elle traverse et qu'un énorme camion arrive et bien il attendra.
Un troupeau dans les rues d'Agra ? C'est pour aller visiter le Taj Mahal peut-être ?
En ville, la vache est à l'aise.
Elle essaie même de lire.
Elle attend son tour pour les courses.
La vache peut dialoguer avec une aigrette comme ici. Elles doivent savourer le fait d'être un animal en Inde certainement.
Mais c'est surtout l'harmonie avec les humains.
Car ce sont les hommes qui la plupart du temps les nourrissent.