Entrée dans Jaipur par un quartier pauvre qui garde encore la trace de son passé. Jaipur ou Djaïpour (de Jai, nom de son fondateur et pur, ville) est la capitale de l’État indien du Rajasthan.
L'éléphant décoré peut être utilisé pour monter au fort d'Amber, à l'occasion d'un mariage pour porter le futur marié, à l'occasion du Festival des éléphants ou encore pour Holi, fête hindoue printanière des couleurs.
Pour les Indiens, l'éléphant est le symbole de la sagesse, de la puissance et de la dignité.
Dans l'hindouisme, Ganesh dieu à tête d'éléphant protègent ceux qui l'invoquent.
Jaipur doit son surnom de ville rose à la couleur de ses façades que les propriétaires entretiennent scrupuleusement grâce à des réductions d'impôts.
Trop à l'étroit dans son fort d'Amber, Jai Singh II entreprit la construction de la cité de Jaipur à partir de 1727.
Une construction en damier, les rues à angle droit, délimitant des blocs d'habitation rectangulaires.
Une des nombreuses portes d'entrée dans la ville.
Sawai Man Singh II ( 1912-1970) fut Maharaja de Jaipur. Il a gouverné l'état princier entre 1922 et 1949. Il a servi comme ambassadeur de l'Inde en Espagne et fut reçu par De Gaulle en 1966. Il était aussi un joueur de polo ayant eu une certaine renommée.
Le Albert Hall Museum construit dans un style indo-persan, abrite une collection d'art populaire du Rajasthan.
Une circulation importante dans la capitale du Rajasthan. Des deux-roues, des transports en commun et des rickshaws.
Il n'est pas rare de voir sur les trottoirs des restaurants bon marché permettant aux plus pauvres de manger pour quelques roupies.
Rudyard Kipling a écrit : "Le bon peuple d'Amérique construisit ses villes sur ce modèle (Jaipur) et comme il ne connaissait pas Jai Singh, il s'en attribua tout le mérite."
Nous passons devant un immeuble écroulé....
Nous apprendrons par la presse le lendemain matin qu'il s'agissait d'une explosion due au gaz.
Le Hawa Mahal ou palais des vents. Sur 5 étages, sa façade ornée de niches possède 953 fenêtres incurvées permettant de capter les courants d'air... d'où son nom !
Le Palais des vents était fréquenté par les femmes du harem royal de l’époque qui depuis ce bâtiment pouvaient avoir un regard sur la vie à l’extérieur sans être vues.
Construit en 1799, son plan aurait était inspiré par la tradition architecturale des temples.
Un temple hindou du IXe siècle aurait pu lui servir de modèle.
Rencontre insolite et rare sur le trrottoir au pied du palais des vents.
La porte de Tripolia était jadis réservée à l'entrée des souverains. Elle est aujourd'hui encore destinée aux princes.
De nombreuses portes permettent d'accèder à la vieille ville.
Jaipur est connue aussi pour son industrie textile et ses nombreux tisserands.
Les tapis sont faits à la main, nœud par nœud.
Certains tapis sont retournés puis brulés permettant d'éliminer les petits poils et rendre le tapis antidérapant.
Scène de balayage matinal sous un mur fleuri.
Au marché aux fleurs, les Hindous viennent chercher de quoi faire une offrande au temple.
Les colliers sont très prisés... pour l'accueil des touristes aussi.
En Inde, le trottoir est le royaume des petits métiers.
Balade en rickshaws dans les rues commerçantes de Jaipur. Des milliers de boutiques ont été recensées. Elles sont toutes numérotées en façade.
Les vêtements sont exposés en abondance
Le sari, très souvent coloré, est généralement porté par la femme hindoue...
Dans Jaipur, la religion musulmane est aussi très présente... on le voit le contraste..
et on repère facilement les minarets des mosquées.
Rassemblement hindou dans la rue avant d'aller au temple.
L'église catholique est représentée à Jaipur. En Inde 17 millions de fidèles sont catholiques, soit moins de 2 % de la population.
Malgré toutes les religions, la pauvreté est bien présente dans les rues.
Elle contraste avec les façades bien repeintes dans la ville.
Riche demeure très décorée.
Si chaque hindou devrait savoir refaire son turban chaque matin, on en trouve en vente bien exposés.
Jaipur possède un métro dont on devine ici la construction.
Musiciens d'un orchestre se rendant certainement à un mariage.