Balade dans les rues de Bundi.
Le kathputli est une forme théâtrale originaire du Rajasthan mettant en scène des marionnettes à fils manipulées par une communauté Bhatt,. C'est un divertissement princier, transmis de génération en génération dans le cercle familial.
Plusieurs villles du Rajasthan ont leurs vieilles maisons peintes en bleu : à ’origine, cette couleur indiquait que la maison appartenait à un membre de la caste des brahmanes.
Certaines havelis (maions de riches commerçants) ont été transformées en maisons d'hôtes.
Bundi est réputée pour son école de miniatures et de fresques dont on voit quelques exemples sur les murs de certaines maisons.
La divinité Ganesh est très aimée au Rajasthan.
Certains quartiers Bundi contrastent par leur pauvreté.
Pour aller au palais-citadelle il faut sortir de la ville. On distingue les remparts crénelés à flan de colline.
Plusieurs princes ont apporté une touche personnelle à des époques différentes à ce palais-citadelle.
On y accède par la Hazari Pol, ou " porte des mille" ainsi nommée parce qu’une troupe de mille hommes y était cantonnée en permanence.
On est tout de suite frappé par l'état de semi-abandon de la forteresse.
Par contre on peut jouir d'un magnifique panorama sur la ville.
Une rampe escarpé nous conduit à une seconde porte, la Hathi Pol ou porte de l'Éléphant...
on comprend pourquoi. Deux éléphants à la trompe baissée vous accueillent.
Les décorations animales sont présentes sur les murs. On y reconnaît le paon, oiseau mythique de l'Inde.
Ne pas oublier de lever la tête pour admirer le plafond.
Entrez dans la cour et levez la tête pour apercevoir un balcon à dais d'où dépasse à peine, le trône en marbre blanc du rao Ratan Singh.
Aucune modifiacation esthétique moghole ne vint modifier l'harmonieuse sévérité de l'architecture rapjoute.
Le trône de marbre de rao Ratan Singh (1607-1631)
Des paons en guise de consoles.
Des éléphants avec la trompe rélevée pour soutenir le plafond et accueillir le souverain
Ce qui fait la particularité de ce palais, ce sont les nombreuses fresques qui ornent murs et plafonds des différentes salles.
Des scènes de batailles où les pachydermes ont souvent le premier rôle.
Des scènes de la cour du souverain.
Des scènes familières dans la chambre du souverain.
De là-haut on peut observer d'autres palais à l'abandon dans la ville.
Les cours séparent les différents édifices construits à des époques différentes.
Vue sur le lac.
Audience collective au palais.
Autre scène de bataille.
Rudyard Kipling qui fit plusieurs voyages au Rajpoutana à la fin des années 1880 visita le palais de Bundi. Il y vit les fresques les plus tardives, immense chantier qu'il compara à une ruche bourdonnante d'activité.
Des fresques qui devraient être restaurées mais qui ne le sont toujours pas.
Il est dommage que ces somptueuses fresques restent en l'état. Une restauration s'impose peut-êre par l'UNESCO ?