Bienvenue dans le hall d'entrée. Sur la droite un battant de la porte avec le motif de la monnaie-du-pape.
C'est Louis Majorelle lui-même qui vous accueille dans sa maison construite entre 1901 et 1902.
Le sol en mosaïque reprend toujours le même thème végétal : la monnaie-du-pape.
Le meuble porte-manteau et parapluie dessiné par Majorelle toujours sur le même thême.
Sur les murs, les lignes de la monnaie-du-pape sont reprises au pochoir.
Un vestibule dessert les différentes pièces du rez-de-chaussée.
Au-dessus de la porte, un vitrail de Jacques Gruber éclaire le vestibule de ses verres colorés.
Pièce majeure de la villa, la salle à manger est dédiée au repas et à la détente.
Grande table avec l'épi de blé comme motif sur les pieds,
Travail de marquèterie signé Louis Majorelle.
Un buffet à deux corps est décoré du thème de l'épi de blé justifié par le rôle de la pièce.
L'épi de blé sauvage est décliné en deux modèles, l'un riche l'autre plus modeste c'est un principe défendu par Majorelle : l'art pours tous !
Épi de blé aussi sur les poignées du meuble.
Tout est en courbe dans cette salle à manger de style Art nouveau.
La cheminée en grès flammé en forme d'épi de blé s'impose dans la salle à manger et le fumoir.
Elle est l'œuvre d'Alexandre Bigot un des plus grands céramistes Art nouveau.
Pas de lignes droites sur les meubles Art nouveau.
Suspension en forme de fleur, le végétal est partout présent.
Côté fumoir exposé au sud, le soleil éclaire les vitraux à motif de coloquinte. Les vitres offraient une vue le vaste jardin de l'époque.
Décor de coloquintes pour ces vitraux du maître-verrier Jacques Gruber.
La décoration haute est l'œuvre du peintre et ami de Majorelle, Francis Jourdain.
Une faune au milieu d'une végétation abondante...
Des animaux de basse-cour dans une nature foisonnante.
Portrait de Jacques Majorelle, artiste peintre par Max Moreau. C'est fils unique de Louis Majorelle et de Jane Kretz.
La végétation est partout présente même sur les plaques de propreté des portes.
Le salon était la pièce plutôt utilisée par madame Majorelle. Elle a pour thème végétal la pomme de pin.
Il est meublé d'éléments conçus par Louis Majorelle, tous à décor de pomme de pin.
Ici une lampe Libellules créée en 1903 et qui sera un succès dans le catalogue Majorelle.
Majorelle s'est associé avec la manufacture Daum pour fabriquer en grande quantité ces lampes Libellules ainsi que d'autres objets en verre.
Encore un meuble tout en courbes décoré de végétaux.
Selette tripode à décor de fleur d'ombellifères créée vers 1900 par les Ateliers Louis Majorelle tout proches de la villa.
Pour la marquèterie, Majorelle utilisait différents bois exotiques.
Le motif de la pomme de pin est repris sur les fauteuils aussi.
Pour son mobilier, Louis Majorelle a reçu une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris en 1900.
Sur ce meuble un vase des manufactures Daum. Leur association avec Majorelle date de 1898.
Le parquet en point de Hongrie recouvre le sol du salon et de la salle à manger.
Exposée au nord, la terrasse sera fermée. Les Majorelle aimaient s'y retrouver.
Le décor est propice à la rêverie. On y a ajouté une maquette de la villa.
On distingue six cheminées richement décorées.
Le céramiste Alexandre Bigot créera un soubassement en grès émaillé sur le thème de la lentille d'eau.
Des formes très arrondies pour les larges ouvertures.
Les peintures décoratives sont d'Henri Boyer.
Reprenons un couloir pour monter au 1er étage par l'escalier.
Un escalier aux formes courbes nous conduit aux deux étages de la villa.
La cage d'escalier est monumentale par rapport au volume de la villa. De discrètes feuilles de lierre ornent le début de l'escalier.
La courbe de la rampe amène le regard vers le vitrail de Gruber.
Le lustre à décor d'algues surplombe l'escalier. Il est de Louis Majorelle, Jacques Gruber et de la manufacture Daum.
La forme arrondie du vitrail épouse les courbes de l'ouverture de la façade.
L'escalier mène au second étage...
qui sera en restauration pendant deux années (2021 et 2022).
On y trouvera l'atelier de Louis Majorelle... Patience !
Mais au 1er étage, une surprise nous attend.
La chambre à coucher des époux Majorelle. L'espace le plus intime de la maison n'a jamais été mis sur les catalogues de l'entreprise.
Sculpté dans un bois de chêne clair, le lit est dessiné avec des lignes épurées.
Louis Majorelle a même utilisé de la nacre pour décorer le chevet.
Table de chevet originale.
Les ouvertures présentent des vitraux dans leur partie haute laissant pénétrer la lumière.
Au-dessus de la cheminée, le portrait de la sœur de Majorelle par Émile Friant.
Pas de décoration sculptée pour ce meuble, Majorelle voulant montrer plus de modernité dans son travail.
À la vente de la villa en 1931, la chambre à coucher ira à Marrakech dans l'immeuble du fils Jacques puis sera acquis par le musée de l'École de Nancy.