Sur cette vue aérienne, on voit bien le phare de Saint-Nicolas à plusieurs centaines de mètres de l'océan. Il n'en a pas toujours été ainsi.
Grâce à un photographe amateur habitant Le Verdon, on peut voir les travaux de 1955 à 1964 effectués au pied du phare blanc ou phare de Saint-Nicolas.
Déjà un recul de dune impose des travaux de consolidation. Le phare est menacé.
À marée haute, les protections paraissent bien fragiles et pourtant elles seront efficaces. (Merci à Michèle Broutin)
Sur cette carte de 1966, le feu de Saint-Nicolas est tout proche des vagues. Ce qui devient un problème pour le Port Autonome de Bordeaux gestionnaire de cette côte et de son phare.
Les travaux de protection mais en couleurs.
Sur la photo de gauche en haut, on aperçoit le phare de Grave tout proche, situé à la Pointe de Grave.
Les baigneurs y trouvaient une certaine sécurité. Au loin, le phare de Grave.
En 1974, les piscines (défenses articielles) sont déjà recouvertes de sable. Le phénomène d'accrétion (apport de sable) est déjà commencé. (Merci à Laurent Mazeau)
Si dans les années 60 l'océan arrivait au pied du phare Saint-Nicolas, il n'en rien aujourd'hui.
Depuis, c'est un ensablement permanent qui oblige les baigneurs à marcher de plus en plus pour rejoindre la plage océane du Verdon.
Le phénomème inverse à l'érosion (accrétion).
Un kilomètre plus au nord, vous êtes à la pointe de Grave, l'extrémité du Médoc.
Avec les grandes marées, les curieux sont au rendez-vous.
Quelques années aupravant, ces rochers étaient recouverts de sable.
La digue est bien protégée par un enrochement important.
À l'occasion de forte houle, l'eau peut passer par-dessus la digue.
Les oiseaux sont à la fête. L'océan leur sert parfois de la nourriture sur un plat.
Vite une photo souvenir.
C'est jour de fête à l'occasion des fortes marées. Cela vaut bien un ballet aérien au coucher du soleil.