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Rue Pierre de Coubertin
Ancienne rue de Gourgues. Le baron Pierre de Coubertin
(1863-1937) fit renaître les Jeux Olympiques
dont la première Olympiade eut lieu à Athènes en 1896. |
Place du
Palais
Un palais à
Bordeaux ? Il s'agissait du palais de l'Ombrière
qui doit son nom aux allées plantées de tilleuls jusqu'à
la Garonne et où les passants pouvaient se mettre à l'ombre.
Il a servi de résidence au sénéchal représenrtant
du roi-duc en Guyenne. Le trésorier du
duché (le connétable) y avait ses bureaux et le
juge de Gascogne y avait sa cour. Sous Louis XI, il devint
le siège du Parlement de Bordeaux. Pendant la
Révolution il est laissé à l'abandon. Cependant il
sert de tribunal civil. Le palais et la place prennent
le nom de Brutus, référence à l'Antiquité
assez courante à cette période. Le palais Brutus
servira de prison.
Après la période sanglante, il reprendra son nom de palais
de l'Ombrière et sera démoli définitivement
en 1800 lors de l'ouverture de la rue du palais
de l'Ombrière. |
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Rue
du Palais de l'Ombrière
voir ci-dessus Place du Palais
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Place Pey-Berland
Pey Berland, en français Pierre Berland
eut un parcours execptionnel qui, de la garde des brebis dans son enfance
médocaine, l'emmena à s'instruire et à devenir prêtre.
Il partit en Terre Sainte. Il fur nommé archevêque de Bordeaux
en 1430. Il fut un bâtisseur et un réparateur d'églises.
En 1453, lors du siège de Bordeaux, il fut à la tête
des cent députés bordelais venus supplier Charles VIII d'épargner
la vie de ses concitoyens.
Sur la place Pey-Berland, outre la cathédrale,
sélève la tour Pey-Berland qu'il avait
fait lui-même construire (1440-1450). La vierge située tout
en haut date de 1862.
Sous la Révolution en 1791, le palais
Rohan devint hôtel du département
puis hôtel de la Préfecture. En 1815 ce
fut le château Royal. Le terme "d'Hôtel-deVille"
a été repris par une rue après la Révolution
de 1848 lorsque la palais Rohan devint le centre du gouvernement de Bordeaux. |
Place du Pradeau
(Prado)
Le pradeau vient du terme gascon pradèu désignant
une place communale couverte d'herbe et par extension une place, une promenade.
Sous la Révolution elle porta le nom de Place du Jeune Barrat
en hommage à Joseph Barrat
qui, âgé de 14 ans avait rejoint l'armée
républicaine. Pris dans une embuscade près de Cholet et sommé
de crier "Vive le Roi !", il avait crié "Vive la République
!" avant d'être massacré. |
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Rue du Puits Descujols
Il s'agit d'un puits dépendant de la paroisse St Rémi
et que l'on a sans doute désigné sous le nom de son propriétaire.
Il existe aussi la rue Puits-Descazeaux du gascon "putz
deux casaus" le puits des jardins. |
Rue
du Palais Gallien
Au XVIIIe siècle la rue du Palais Gallien
sera un moment appelée "rue de la Croix de l'Epine",
puis "rue de la Raison" à partir de
1790; le sculpteur Quéva grave en 1792 le nouveau
nom de la rue dans la pierre des maisons; cette gravure est encore visible
à l'angle de la place Gambetta, au coin de l'impasse Berthus et
à l'angle de la rue de Turenne. En
1842-1843 la "Grande rue du Palais Gallien"
devient la "Rue du Palais Gallien" et la Municipalité
revoie la numérotation des immeubles.
C'est dans cette rue que se trouve un bâtiment à cractère
historique (entre les n°7 et 13)
- ancien séminaire créé en 1636
reconstruit en 1791
- A la Révolution c'est le siège de la section Franklin,
redoutable Comité de surveillance.
- Sous Napoléon, le bâtiment deviendra l'hôtel
de la Monnaie en 1801
- En 1894 c'est le siège de l'hôtel des Postes
- en 2007, ce bâtiment est transformé en appartements
de standing.
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Rue
de la porte Saint Jean
Cette rue a pris le nom d'une des nombreuses portes des
murailles de la ville à proximité de laquelle elle se trouvait. |
Place
du Parlement
Depuis la place de la Bourse, prendre la rue Fernand Philippart, vous
arrivez sur la magnifique place du Parlement.
Son nom est un hommage
au puisant Parlement de Bordeaux . Deux rues encore l'évoquent
: la rue du Parlement-Ste Catherine et la
rue du Parlement St Pierre. Ordonné
par Louis XI, il comprenait les sénéchaussés d'Aquitaine,
des Landes, du Bazadais, de l'Agenais, du Périgord et de la région
de Saintonge. L'installation du Parlement eut lieu en 1462
dans le palais de l'Ombrière. Il joua un rôle
important pendant les révoltes. Il fut supprimé en 1790.
Sous la Révolution la place du Marché Royal devient
Place du Marché de la Liberté. Elle donne
dans la rue de l'Égalité (rue du Parlement).
La place de la Liberté c'est l'actuelle place
de la Bourse.
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Rue
du Parlement
voir Place du Parlement ci-dessus |
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Rue
Pilet
Au XVe siècle c'est la rue Penteneyra
qui devint la rue Penteney (la rue des cardeurs).
Dans la rue Pilet, on peut admirer encore une des rares maisons à
pans de bois datant du XVIe siècle. |
Rue
de la Porte de la Monnaie
Dans le prolongement de la porte de la Monnaie.
L'hôtel de la Monnaie se trouvait place du Palais
de l'Ombrière puis transféré en 1742 à
la nouvelle Bourse édifié par Jacques Gabriel
sur la place Royale (place de la Bourse). |
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Porte des Portanets, rue des Portanets
Pas de rue des Portanets mais un bout de rue Porte des Portanets
dans le prolongement de la rue Ausone vers le quai Richelieu. Elle
rappelle le nom d'une ancienne porte de la ville. |
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Rue
Fernand Philippart (relie la place de la Bourse et la place du
Parlement)
Marie-Fernand Philippart né en 1870 en Belgique.
En 1895 il fonda une maison d'import-export puis une huilerie. Il devint
un grand industriel bordelais soucieux toutefois d'être
un patron social. En 1919, il est élu maire de Bordeaux.
Il mourut en 1934.
Avant la Révolution, elle rue Royale puis lelle
devint rue de la Liberté.
Dans cette rue de beaux hôtels du XVIIIe et un balcon
au remarquable encorbellement.
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Rue
Pierlot
Le colonel Pierlot habitait l'hôtel Basquiat
construit par Lhote. En 1887, la ville le racheta pour
installer le Rectorat.
A côté se trouve l'hôtel de Poissac
édifié sous Louis XVI. (gravé Poessac).
Sous la Révolution, elle devint la rue de la Conciliation. |
Rue
Poquelin-Molière
Entre mars et mai 1656, Molière fait un séjour
à Bordeaux. Un acte paroissial signé de sa main en qualité
de parrain du fils de Martin Faure le prouve. Il a joué dans la
salle du Jeu de Paume située jusqtement rue Poquelin-Molière.
Elle s'appelait alors rue St Christoly puis rue
des Petits Carmes. La salle du Jeu de Paume ayant été
rempalcée par une nouvelle église des Carmes en
1685.
A noter une autre rue Molière à
Caudéran.
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