Noms de rues gravés dans la pierre : H comme...

rue du Hâ, rue du Hamel, rue des herbes, rue de l'Hôtel-de-Ville, impasse Hustin

rue du Hamel

rue des herbes

rue de l'Hôtel-de-Ville

impasse Hustin

Rue du Hâ

Hâ vient du gascon "far" qui se prononcé "ha". Le fort du Hâ de 1456 (sous Charles VII) à 1970 fut sans cesse modifié. Il servit de prison à bien des célébrités. C'est en 1835 qu'on commença à démolir le fort du Hâ pour construire l'actuel palais de Justice. On continua sa démolition au profit de l'école nationale de la Magistrature (1970). En 1998 c'est le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux qui vit le jour.
Sous la Révolution cette rue prit le nom de rue de l'Immortelle.

Rue du Hamel Le viconte André-Gui du Hamel (1776-1838) fut conseiller général, maire de Bordeaux après les Cents-Jours (1816). Il avait épousé Mlle d'Ornano qui mourut démotion lorsque son père fut guillotiné.
	Rue des Herbes Nom donné en raison de la proximité de l'ancien marché des Herbes.
Rue de l'Hôtel-de-Ville Une des rares rues de Bordeaux à avoir gardé tous ses noms gravés dans la pierre ! D'abord rue du département dès le début de la Révolution puis rue de l'Arbre Chéri en 1794, un arbre de la Liberté était planté non loin de là. En 1815, elle devint rue du Palais Royal et enfin rue de l'Hôtel-de-Ville en 1848.
	Rue et impasse Hustin Le chevalier Jacques Hustin était potier royal établi à Bordeaux au XVIII^e siècle. Ses successeurs les Boyer eurent pour concurent David Johnston. C'est à Hustin qu'est dû le cadran de l'horloge de la Bourse de Bordeaux. Il est mort en 1749. Son nom a été donné à cette rue située à proximité de son usine.

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