Dimanche 30 mars 2008, il est 10heures et le pont de pierre de Bordeaux est étrangement désert. Il est vrai qu'à quelques centaines de mètres de là, le départ du 28e semi-marathon vient d'être donné.
On est est venu avec tout le monde et par tous les moyens pour voir passer aussi les athlètes des Foulées des deux rives (10km).
Il est 10h13 quand les premiers suiveurs arrivent sur le pont avec un trio de coureurs parmi les plus rapides.
Le peloton s'échelonne pendant de longues minutes. Il fait la course avec le tramway.
Certains coureurs semblent très à l'aise... mais ce n'est que le début...
Illusion d'optique si vous croyez que ça monte quai de la Grave... c'est bien l'inverse, les coureurs passent sous le pont de Pierre...
Mais les 3200 coureurs n'ont pas tous encore franchi le pont...
Si sur la partie droite du pont, la majorité des athlètes suit son train de semi-marathon, sur la partie gauche, les plus rapides des Foulées des deux rives (10km) foncent déjà vers l'arrivée.
Quai de Richelieu : le peloton se dirige vers les rues du vieux Bordeaux.
Une spectatrice bien placée pour voir passer les sportifs.
Même si elles sont en minorité, les femmes sont quand même bien présentes dans ces deux courses.
Passage devant le cours d'Alsace-Lorraine...
C'est le retour vers le pont de pierre et l'arrivée pour ce trio pendant que la majorité des coureurs ne fait que débuter le semi-marathon.
Petit rétrécissement en passant de part et d'autre de la porte Cailhau...
Insolite. Peu de coureurs ont dû voir cette publicité. Dans une zone à 30, proposer un prix à 29,99 c'est mesquin !
Dossard 1450... On est surpris ?
Même si le temps était pluvieux, les nombreux ravitaillements n'ont pas été boudés...
Place de la Bourse, c'est la musique militaire qui accueillait les coureurs. C'est précisement à cet endroit que Les Foulées des deux rives revenaient vers l'arrivée tandis que les semi-marathoniens continuaient leur course.
Place de la Bourse, devant la rue Saint-Rémi...
Au-dessus des fenêtres, les mascarons du XVIIIe siècle semblent apprécier le spectacle.
Des muscles habitués à l'effort et c'est un plaisir de courir mais gare à ceux qui ne sont pas préparés !
En remontant le cours du Chapeau Rouge.
De nombreux bénévoles ont assuré le ravitaillement et les éponges ont été très démandées.
Même sous la pluie, on garde le moral...
Près du 18e kilomètre, le Portugais Paulo Cardoso, futur vainqueur de l'épreuve, semble voler sur les quais luisants d'humidité.
Francis Ingles, bien décidé à rattraper son retard.
D'énormes écarts en tête de course et on peut se sentir seul dans une course à plus de 3100 participants.
Les poursuivants en plein effort...
Première femme... avec son lièvre ?
Vraisemblablement le dossard n°1 ne sera pas le premier à l'arrivée... car il ne fallait pas oublier d'avancer sa montre ce matin-là...
Un cycliste, encourageant les athlètes... certainement un connaisseur !
Super ce semi... on reviendra l'année prochaine !
Alors mademoiselle la course à pied ne vous intéresse pas ?
Non ce n'est pas le Médoc, mais un peu d'ambiance...ça défoule...
Moi quand je sera grand, je sera coureur !
Bel effort, allez plus que 3 kilomètres !
Voilà des jambes qui auront certainement quelques courbatures demain...
Faire du vélo avec une main dans la poche, c'est un peu provocateur !
Alain, coureur non-voyant tient le bras de Bernard, son pilote... mais qui est-ce qui mène le train ?
Et oui c'est bientôt l'heure d'arriver...
Alors si c'est l'heure d'arriver, je vais me refaire une beauté !
Tout proche de l'arrivée, même fatigué, il n'est pas interdit d'admirer les massifs sur les quais.
3200 coureurs dont un Breton au moins !
Pas le temps de s'admirer dans le miroir... le pont n'est pas très loin symbole de la délivrance.
Et pendant que certains courent encore d'autres rangent...
Jusqu'à la fin les bénévoles ont fait leur travail malgré la pluie... C'est par là l'arrivée monsieur !