En vous promenant dans la rue Ferrer ou bien sur le cours Xavier-Arnauzan, vous risquez de faire ce genre de rencontre : la proue ou la poupe d'un paquebot.
Le 17 septembre 2008, au petit matin, le Silver Wind vient d'accoster. Il y a déjà beaucoup de traffic sur les quais... la course au travail a commencé sauf pour les croisièristes.
Près de 300 privilégiés dorment peut-être encore et n'assistent pas à la naissance du jour sur les quais bordelais.
Quelques minutes plus tard, ils sont prêts à embarquer dans les bus qui vont les promener dans la capitale girondine et à travers le vignole bordelais.
Les croisièristes du Silver Wind ont déboursé entre 4700 et 15600 euros pour venir à Bordeaux en partant de Londres pour aller à Lisbonne.
Toutes lesmesures sont prises pour leur sécurité : pose de barrières le long du quai ainsi que de garde-rats dans tous les ports où le paquebot accoste.
210 membres du personnel accompagnent les 296 passagers, 24 heures sur 24.
Le Siver Wind bat pavillon panaméen.
Entré en service en 1994, le Silver Wind mesure 154 mètres de long pour 21 de large.
Quand un paquebot accoste sur les quais bordelais, il est vraiment présent dans la ville. La place des Quinconces en a vu des milliers depuis sa création au début du XIXe siècle.
Le premier tranway électrique fera son apparition en 1900. Il longera les quais, où accostaient bien plus de navires que de nos jours, jusqu'en 1958.