Pour admirer Bordeaux, rien de vaut une balade à travers ses rues si possible sous un léger soleil. Mais si vous avez la chance de pouvoir vous élever, alors les rues, les bâtiments, les places, tout devient différent.
Il est possible d'admirer en même temps la Grosse Cloche, le Grand Théâtre, la place de la Comédie ainsi que celle des Quinconces.
L'agitation que l'on peut constater au sol s'éclipse dès qu'on sélève. Il faut avouer que ce jour-là, les conducteurs de tramway étaient en grève.
La veille de Noël, l'extrémité de la plus longue rue commerçante de France, la rue Sainte-Catherine, est noire de monde.
Les douze colonnes qui ornent la façade du Grand Théâtre paraissent alignées comme des militaires dans une revue. Il en est de même des 12 statues au-dessus.
Les rails des lignes B et C du tramway se croisent, montrant l'importance stratégique de la place des Quinconces.
La plupart des immeubles de Bordeaux sont recouverts de tuiles. Certains plus anciens, comme ceux du côté pair des allées Tourny sont d'ardoise.
Vue plongeante sur le marché de Noël des allées de Tourny.
A l'ouest, la ville s'étale. Seules les tours de la cité administrative dominent.
Le cours de Tounon relie la place des Quinconces à la place Tourny.
A gauche, sur la place Tourny, l'ancien hôtel Meyer (1797) et sa forme triangulaire.
L'intendant Louis-Urbain Aubert de Tourny (1695-1760) a vraiment transformé Bordeaux. Il a bien mérité une statue au bout des allées qui portent son nom.
Le cours du Maréchal Foch donne la direction du quartier du Grand Parc (barres d'immeubles blancs en arrière-plan) desservi depuis peu de temps par le tramway. A gauche, l'îlot de végétation du Jardin Public.
Construit entre 1960 et 1970, le quartier du Grand Parc a marqué le développement de Bordeaux vers le nord.
La hauteur de ses bâtiments contraste avec celle des immeubles du quartier des Chartrons.
Le Jardin Public a été créé en 1746 par l'intendant Tourny sur des dessins de Jacques-Ange Gabriel. Le but initial était de réunir la ville aux quartiers de Saint Seurin et des Chartrons.
Ne pas oublier la terrasse surélevée du Jardin Public pour admirer ce parc magnifique.
La basilique Saint Seurin classée par l'UNESCO et les 2 tours de la cité administrative avec ses 27 étages.
On reconnaît presqu'au premier plan les toits d'ardoise des immeubles du XVIIIe des allées Tourny. Juste derrière, l'église baroque Notre Dame. Au fond, l'ancienne tour de Gaz de France avec les flèches de la cathédrale Saint André.
Cap vers la Garonne où notre regard est arrêté par les deux colonnes rostrales au bout de place des Quinconces.
La statue de la Navigation à gauche et celle de Mercure, dieu du Commerce à droite, dominent le fleuve depuis 1828. Elles constatent inlassablement l'influence des marées sur les rives du fleuve pourtant à 100 kilomètres de l'océan.
Tram et bus de la CUB (TBC). Les lignes B et C ont des arrêts aux Quinconces sauf les jours de grève...
La basilique Saint Seurin et les 2 tours de la Cité administrative.
Les toits de tuiles et les puits de jour sont nombreux mais le piéton bordelais ne peut pas les voir.
C'est au niveau où le fleuve change de direction que finissent les quais.
Les anciens hangars réhabilités en un ensemble de magasins appelé "Quai des marques".
Il fait bon bon flaner le long de la Garonne...
Des hôtels particuliers, des immeubles de pierre mais aussi beaucoup d'échoppes simples ou doubles... c'est le quartier des Chartrons d'où émerge l'église Saint Louis des Chartrons.
Il a fallu attendre 1822 pour que les Bordelais puissent franchir la Garonne autrement que par bateaux : le pont de Pierre puis la passerelle Eiffel en 1860 pour le train, le pont Saint Jean en 1965 et le pont d'Aquitaine en 1967.
Il est rare de voir le toit du Grand Théâtre, œuvre de l'architecte Victor Louis surtout quand il semble si proche de la Grosse Cloche, une des rares traces spectaculaires du Moyen Âge à Bordeaux.
Notre Dame d'Aquitaine tout en haut de la tour Pey Berland à 60 m du sol.
Les flèches au-dessus du portail nord de la catédrale Saint André sont bien plus hautes que l'ancienne tour du Gaz de Bordeaux.
Pour ceux qui l'aurait pas encore deviné, ces photos ont été prises d'un point particulier. Voici un premier indice, le croisant de lune symbolisant la Garonne qui fait un méandre au niveau de la ville.
Deuxième indice la lettre G comme... Girondins, non pas les Girondins de Bordeaux mais les députés qui sous la Révolution étaient issus du groupe Gironde, opposés aux Montagnards de Robespierre.
Troisième indice, il est situé à une quarantaine de mètres du sol.
Ce trou dans le garde-fou n'a pas été rebouché au moment de la restauration de la statue qui est au-dessus. C'est une des traces de balles tirées sur un franc-tireur ennemi posté là-haut à la Libération.
Oui c'est du-haut du monument aux Girondins que ces photos ont été prises.
La République ailée a été restaurée en 2005. Si vous avez manqué ce reportage, replongez dans les photos de cette journée où la statue a repris sa place. A voir dans Bordeaux 2005, "La République ailée".
Ce n'est pas très bien de regarder sous les jupes des dames mais l'envie était trop forte !
C'est en redescendant par l'escalier que l'on peut voir comment la statue est accrochée à sa colonne.
Des renforts métalliques visibles sur les 6 derniers mètres mais aussi de la fibre de carbone invisible pour cosolider le tout.
Saoulé par l'air vivifiant et glacial de l'hiver, il faut songer à redescendre les nombreuses marches qui nous ont offert ce spectacle. N'oubliez pas de cliquer sur les 3 liens des panoramas, ci-dessus.
Vue panoramique donnant sur la place Tourny et le marché de Noël.
Vue panoramique sur la Garonne et le pont d'Aquitaine.
Vue panoramique sur la place des Quinconces.