Lundi 30 juin, il est 9h30, sur le pont pont du navire école mexicain, l'équipage en tenue attend en toute décontraction...
Étrange pour des marins, le harnais dont tous les matelots sont pourvus...
Sur le quai ce sont les derniers échanges, les au revoir plein d'émotion...
Sous le regard amusé des copains restés à bord !
Une cérémonie officielle se prépare...
Sur les quais, les spectateurs sont là et patientent, au loin la Fête du vin range ses tentes...
La foule de plus en plus nombreuse vient dire un dernier au revoir au bateau prestigieux et à son équipage.
La figure de proue représente "l'aigle qui descend sur sa proie" ou Cuauhtémoc, nom du dernier empereur aztèque.
Un véritable prison de cordages que les apprentis matelots doivent savoir parfaitement utiliser.
Une certaine effervescence monte sur le pont du navire école.
Sur les quais un dernier hommage est rendu à l'équipage mexicain avec des chants du pays...
L'équipage a l'air d'apprécier et photographie les derniers instants de l'escale bordelaise.
L'équipage remercie la chanteuse mexicaine et son guitariste...
L'officier semble vouloir accélérer la manoœuvre et donne l'ordre d'appareiller.
Les derniers membres de l'équipage ont rentré la passerelle et remontent à bord...
Un drapeau est hissé...
Il est précisément 10h12 quand l'officier donne un signal sonore que les marins connaissent bien !
C'est avec une certaine joie qu'ils se précipitent vers les sommets du bateau.
Ils sont venus l'an dernier pour la Fête du fleuve, cette année pour la Fête du vin. Deux types de manifestations différentes qui ont un point commun : l'accueil chaleureux des Bordelais...
La photographie a ses limites. Pour les spectateurs présents ce jour-là au départ du voilier, les chants des marins sur les vergues resteront à jamais gravés dans leur mémoire.
Il est 10h20 quand le bateau commence à s'éloigner des quais bordelais.
C'est sous un soleil mexicain que se fait le départ. L'ombrelle n'est pas superflue !
La foule envoie ses derniers messages d'au revoir vers l'équipage qui ne peut lui répondre que par des chants.
Deux remorqueurs sont là pour guider le navire jusqu'à l'océan et lui éviter les bancs de sable si dangereux de l'estuaire de la Gironde.
Une petite poussette pour remettre la proue du navire dans l'axe du fleuve.
Sur les quais l'émotion est palpable. Il est vrai que dans ce grand port souvent sans bateau, le trois-mâts a fière allure.
Bon voyage et surtout n'oubliez pas de revenir quand vous voulez !
Il fallait être équipé d'un vélo pour accompagner le Cuauhtémoc jusqu'au bout des quais.
Le navire n'est plus visible depuis les quais bordelais, il a passé le méandre et se retrouve près du pont d'Aquitaine. Au loin l'église Sainte-Marie de la Bastide semble le surveiller. (Cette photo et les suivantes sont de Jean-Louis Camin)
Un remorqueur le suivra jusqu'à l'océan.
Le navire passe facilement sous le pont d'Aquitaine.
Les marins ont l'air de plier soigneusement la voilure. Il est vrai qu'il n'en auront pas besoin tout au long de l'estuaire de la Gironde.
On voudrait souhaiter "bon vent" au navire mexicain. Mais pour cela il faudrait qu'il mette les voiles. Heureux les privilégiés qui peuvent le voir avec ses plus beaux atours en pleine mer.