Mais que se passe-t-il ce 2 avril 2007 devant le palais Rohan à midi passé ?
Une manifestation classique devant l'hôtel de ville ?
Pour qui sont ce bravo et ce merci ?
La foule a l'air de patienter en attendant un évènement exceptionnel.
Cet à celui qui sera le mieux placé pour voir... quoi ? qui ?
A y regarder de plus près cette foule-là semble plutôt calme, elle sait ce qu'elle va bientôt voir pour la plus grande joie de tous.
Mais c'est Ulrich Ramé le capitaine des Girondins de Bordeaux qui soulève une coupe : la coupe de la Ligue acquise aux dépens de l'ogre lyonnais.
Il faut fixer l'événement : vite le téléphone portable pour capter l'instant magique et envoyer la photo aux amis.
La municipalité a tenu à fêter l'exploit devant le palais Rohan.
Même en ces circonstances les fumigènes sont de sortie voilant l'espace, compliquant la tâche des photographes.
Joueurs et supporters s'applaudissent mutuellement
Chacun manifeste sa joie à sa manière.
On se passe la coupe pour bien la sentir. Non ce n'est pas un rêve.
Malgré la scène, il valait mieux être placé en hauteur pour faire de bonnes photos.
Les médias sont tous là pour enregistrer les discours.
À événement exceptionnel, moyen exceptionnel.
Pas de victoire sans champagne.
Il fallait s'en douter. Tant pis pour les supporters les plus près de l'estrade.
Ramé le capitaine a donné l'exemple, suivis par Darcheville et Planus.
Certains ne risquent pas d'être arrosés...
...ces supportrices non plus !
La coupe est belle surtout quand on ne l'a gagné que 2 fois, en 2002 contre Lorient et en 2007 conte Lyon.
Toutes les places sont bonnes pourvu que l'on fasse les meilleures photos.
Même monsieur le maire ne reste pas de marbre devant l'exploit des Girondins de Bordeaux.
Interview de Marc Planus.
La coupe de la Ligue posée négligemment dans un coin.
Sourire d'Henrique. C'est lui qui a marqué le but victorieux à la dernière minute du match.
Tous les joueurs vont être présentés au public afin de recevoir l'ovation. David Jemmali.
Rio Mavuba.
Fernando, Wendel et Francia.
Toujours souriant, Jean-Claude Darcheville...
Le Brésilien Fernando Menegazzo.
Il est presque 13 h et Ramé applaudit une dernière fois le public bordelais.