Samedi 9 septembre 2005, une foule nombreuse attend avec impatience le signal...
Les élus sont là, l'orchestre municipal aussi. Il joue en attendant le signal...
le signal qui ne viendra pas, à cause d'un vent trop fort. Ce n'est pas aujourdhui que la République s'enverra en l'air !
Lundi 19 septembre, 9 heures du matin. Quelques curieux sont revenus...
Ça lui fait une belle jambe d'être clouée au sol !
Le Génie ailé est toujours là, coupé en deux...
Séduisante République !
Soudain, quelques ouvriers s'affairent. C'est bon signe !
A la fin de la Seconde Guerre, un tireur embusqué tout en haut du monument a du essuyer quelques tirs, venant peut-être, de la terrasse du Grand-Théâtre.
Pour la hisser tout en haut de la colonne, il faut effectivement une grue immense.
C'est certainement pour aujourd'hui.
Un brin de toilette dans une société périgourdine, mais aussi un squelette renforcé. Ce n'est pas encore qu'on va lui refaire une beauté !
Le socle s'élève de quelques centimètres. Des ouvriers expérimentés s'affairent...
Avec la même précaution que pour Ariane V, la partie basse de la statue s'élève lentement.
Sans se soucier des voyeurs et du qu'en dira-t-on...
A cet instant, tous les regards convergent vers les pieds oubliant la tête !
Là-haut, un véritable comité de réception attend la première partie.
Tel un oiseau dans le ciel bleu.
On applaudit le savoir-faire du grutier qui, quelques dizaines de mètres plus bas, déplace plusieurs tonnes de bronze au centimètre près.
La montée au ciel de la République se fait sans grandes pompes mais les spectateurs sont captivés par le spectacle.
Et pendant ce temps là, le Génie ailé, femme-tronc est seule, oubliée. Elle attend patiemment son tour.
Elle se laisse admirer, photographier, si près qu'elle peut sentir le souffle de la foule.
Le paquebot Europa a fait escale pour elle dans le port de Bordeaux. On vient la voir du monde entier !
La vedette de la journée, se laisse approcher...
très près...
très séduisante après sa toilette !
Les statues en arrière-plan donnent une idée de sa couleur initiale voici 3 mois !
Elle a vraiment brisé ses chaînes !
La gloire... les lauriers...
Aucun respect ces ouvriers !
Mais ils l'ont..."dépoitraillée"!
Quand les seins rejoignent les anges...
Une mi-statue allégée...
...arnachée comme pour un vol orbital ! Et interdiction d'éternuer pendant l'envol !
Les admirateurs sont toujours présents. Si la partie basse de la statue a retrouvé sa place vers midi, il est 15 heures et ...
enfin c'est le moment tant attendu !
Ne le croyez pas si vous le voulez, mais la République s'est bien servie de ses ailes pour rejoindre sa moitié !
Elle n'a jamais baissé les bras !
Le soleil était bien au rendez-vous et le vent inexistant cette fois-ci.
La foule de l'après-midi plus clairsemée... la sieste oblige par cette chaleur...
Tout est prêt pour les retrouvailles.
Les badauds éblouis.
Approche délicate...
A quelques instants des retrouvailles et du bonheur...
Et tournez-moi dans le bon sens...
...je ne suis pas contorsionniste moi !
De la-haut, le tramway ressemble à une vulgaire chenille !
Les 11 mètres de la statue sont enfin rassemblées.
J'espère qu'ils n'ont pas oublié les écrous en bas !
La star à contre-jour.
Et comment vous me préférez ?